Eclipse ~ Fondatrice
Messages : 160 Date d'inscription : 28/10/2012 Age : 29
| Sujet: Traductions en prépa BCPST (agro véto) Mar 18 Mar - 20:19 | |
| Oui, je sais, j'ai même pas fini de traduire les textes que j'ai listés pendant ma terminale, et j'ai toujours pas mis la trad "officielle" de celui que j'ai mis en anglais pour cette année, mais tant pis, m'en fou, je rouvre un topic de traductions de textes en espagnol pour cette 1ère (et seule je pense) année de prépa Fort heureusement, cette fois, je n'ai pas à traduire du français vers une langue étrangère (comme c'était le cas avec le texte que j'ai mis dans le topic analogue pour l'anglais), ici, c'est un texte en espagnol que je dois traduire en français! =D Et le voici! Ven y vívelo Inspirada en una de esas tantas propagandas turísticas, se me ha ocurrido una idea para atraer visitantes a la Isla. No se trata de un viaje ecológico para apreciar la naturaleza o de un tour histórico por las plazas y monumentos del país. Una estancia a “lo cubano” podría ser el eslogan de esta campaña turística, condenada de antemano al desinterés de sus posibles receptores. Ven y vívelo, rezaría en la portada de la libreta de racionamiento que se le entregaría a cada uno de los que se apunten a esta aventura.
El hospedaje no se parecería a las habitaciones de lujo que muestran los hoteles de Varadero o Cayo Coco, pues nuestros turoperadores sugerirían cuartuchos en Centro habana, solares en Buena Vista y un abarrotado albergue de damnificados por los huracanes. Los turistas que compren este paquete no podrán manejar moneda convertible y para sus gastos de dos semanas contarían con el salario medio de un mes: trescientos pesos cubanos. De esta forma, no podrían montarse en taxis de divisa ni conducir un auto rentado por las carreteras del país; el uso del transporte público sería obligatorio para los interesados en esta nueva modalidad de viajes.
Los restaurantes les estarían vedados a quienes opten por esta excursión y recibirían un pan de ochenta gramos cada día. Quizás y hasta tengan la suerte de alcanzar media libra de pescado antes de que salga el vuelo de regreso. Para moverse a otras provincias no contarían con la opción de Viazul, aunque en lugar de estar tres días en la cola para un boleto, podría dárseles la ventaja de comprarlo después de sólo una jornada de espera. Tendrían prohibido el subirse a un yate o contratar una tabla de surf, no fuera a ser que terminen su estancia a noventa millas y no en nuestro “paraíso” caribeño.
Al finalizar su estancia, los arriesgados excursionistas obtendrían un diploma de “conocedores de la realidad cubana”, pero tendrían que venir algunas veces más para ser declarados “adaptados” a nuestro absurdo cotidiano. Se irán más flacos, más tristes, con una obsesión por la comida que saciarán en los supermercados de sus países y, sobre todo, con una tremenda alergia ante los anuncios turísticos. Esas doradas propagandas que muestran una Cuba de mulatas, ron, música y bailes no podrán esconder el panorama de derrumbes, frustración e inercia que ellos ya han conocido y vivido.Voici ma trad, mais comme pour l'anglais, je la met sous spoiler en attendant d'avoir la correction et au cas où vous voudriez tentez l'aventure, comme ça vous pourrez pas dire que vous avez vu ma trad sans le faire exprès =P - Trad de Ven y vívelo:
Viens et vis-le Inspirée par l'une de ces nombreuses publicités touristiques, il m'est venue une idée pour attirer des visiteurs sur l'île. Il ne s'agit pas d'un voyage écologique pour profiter de la nature ou d'un tour historique des lieux et monuments du pays. Un séjour "à la cubaine" pourrait être le slogan de cette campagne de promotion touristique, condamnée d'avance au désintérêt de ses possibles récepteurs. Viens et vis-le, prierait sur la couverture du cahier de rationnement qui serait donné à chacun de ceux qui s'inscrivent pour cette aventure.
Le logement ne ressemblerait pas aux chambres de luxe que montrent les hôtels de Varadero et Caya Coco, car notre tour-opérateur proposerait des taudis dans le Centre havanais, des terrains à Buena Vista et un abri surpeuplé victime des ouragans. Les touristes qui achètent ce paquet ne pourront pas utiliser de monnaie convertible et pour leurs dépenses de ces deux semaines, ils disposeraient du salaire moyen d'un mois : trois cents pesos cubains. De cette façon, ils ne pourraient pas s'asseoir dans les taxis qu'ils voient ou conduire une voiture de location sur les routes du pays; l'utilisation des transports publics serait obligatoire pour ceux qui seraient intéressés par cette nouvelle forme de voyage.
Les restaurants seraient interdits à ceux qui ont opté pour cette excursion et ils recevraient un pain de quatre-vingt grammes chaque jour. Peut-être même auraient-ils la chance d'obtenir une demi-livre de poisson avant (que ne parte) le vol de retour. Pour aller dans d'autres provinces, ils ne disposeraient pas de l'option du Viazul, même si au lieu de passer trois jours dans la queue pour un billet, ils pourraient avoir l'avantage de l'acheter après seulement une journée d'attente. Ils n'auraient pas le droit de monter sur un yacht ou de louer une planche de surf, ils ne pourront pas terminer leur séjour à quatre-vingt-dix milles et pas dans notre "paradis" des Caraïbes.
A la fin de leur séjour, les audacieux excursionnistes obtiendraient un diplôme de "connaisseurs de la réalité cubaine", mais ils devraient revenir encore quelques fois pour être déclarés "adaptés" à notre quotidien absurde. Ils deviendraient plus maigres, plus tristes, avec une obsession pour la nourriture qui les rassasiera dans les supermarchés de leurs pays et, par dessus tout, avec une terrible allergie aux annonces touristiques. Ces publicités dorées qui montrent une Cuba de mulâtres, de rhum, musique et danses ne pourra pas cacher le panorama de précipices, de frustration et d'inertie qu'ils ont connu et vécu.
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